Le métier d’étalonneur/étalonneuse se situe à la toute fin de la chaine de production.
Lorsque le film ou l’épisode est terminé, il est souvent nécessaire d’en ajuster les couleurs. Certains plans de nuit ont, par exemple, une colorimétrie plus verte que bleue, résultat de différences de calcul ou de configuration dans les logiciels. C’est là qu’intervient l’étalonneur/étalonneuse. Sa mission ? Rétablir les équilibres colorimétriques et sensitométriques en travaillant sur l’ensemble des séquences afin de corriger les teintes pour uniformiser l’ensemble.
Concrètement, il travaille dans une pièce sombre et sur des écrans de grande qualité, avec parfois la possibilité de visionner en direct le résultat sur un écran de cinéma. L’étalonneur/étalonneuse peut aussi faire ressortir des objets peu visibles dans une partie sombre de l’image, ou, à l’inverse, renforcer les contrastes et la luminosité. Il intervient également sur d’autres paramètres comme la texture, les contours etc. Ces interventions renforcent la dimension créative de ce travail.
Les logiciels utilisés sont en général ceux de la suite Resolve.
➔ Un conseil pour démarrer ? Bien connaitre les étapes de la postproduction numérique.
Info + :
L’étalonneur/étalonneuse doit avoir la capacité d’apercevoir et de distinguer à l’œil nu des différences très légères dans l’image.
C’est également un métier d’une grande technicité, il faut connaitre les formats, les standards d’images, les passerelles entre les logiciels, et toutes les technologies actuelles liées à l’image.