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Les salaires

    Le barème des salaire est défini par une convention collective


    La convention collective de l’animation est différente de celle du cinéma ou de la télévision, et se trouve ici

    ➔ Les tarifs sont journaliers, et généralement calculés pour 7 heures de travail.
    ➔ Le contrat est un CDDU (contrat à durée déterminée d’usage) et indique une durée de travail finie (15 jours, 3 mois, 12 mois…) et liée au poste occupé. C’est un contrat qui ouvre aux droits de l’intermittence du spectacle, sous conditions.

    On distingue en gros 3 types de tarifs (ici ce sont les tarifs parisiens) :

    « Junior » : c’est à dire débutant, son tarif ne peut descendre en dessous de 90e/jour et peut aller jusqu’à 110e/jour
    ➔ « Middle » : il a 3 à 7 ans d’expérience, son tarif oscille entre 110 et 170 e/jour
    « Expérimenté » : c’est un « senior » qui travaille depuis de nombreuses année, son tarif peut aller jusqu’à 220e/jour

    Info +
    Ces chiffres servent à indiquer un ordre de grandeur, mais ils doivent être pris avec précaution !

    En effet le montant du salaire que chaque artiste va percevoir va également dépendre de sa capacité de négociation, de l’état du marché, du genre de la production (est ce un film, une série, un court métrage, un documentaire) et de son métier ! Tous ces paramètres influencent beaucoup le tarif, et peuvent mener à des disparités entre artistes exerçant la même profession.

    Enfin les tarifs parisiens sont souvent plus élevés qu’en province, mais ceci est à rapporter au coût de la vie parisienne et ses loyers stratosphériques.
    Pour exemple le salaire journalier d’un premier assistant réalisateur expérimenté peut se situer en 180e et 210e à Paris, contre 140e/jour en province.

    Cas particulier : le salaire d’un.e réalisateur.trice

    Le salaire d’un réalisateur comprend deux parties :

    • un salaire comme technicien réalisateur, qui obéit aux règles citées ci dessus
    • un salaire en tant qu’auteur. Cette partie est généralement donnée sous forme d’un « à valoir » mensualisé et qui sera déduit plus tard des recettes potentielles du film ou de la série, lorsqu’elle sera diffusée. Un fois ce montant « remonté » en recettes, le réalisateur touche des droits supplémentaires sur la diffusion, les produits dérivés etc.

    Cas particulier : le salaire d’un.e scénariste

    Le salaire d’un.e scénariste est encore différent car il n’ouvre pas aux droit de l’intermittence.
    C’est plutôt un forfait payé en plusieurs fois (une partie après la remise du pitch, une autre après le synopsis, une dernière lorsque le scénario est terminé et approuvé.

    Les temps de validations par les différents intermédiaires (producteur, diffuseur…) sont parfois longs ce qui décale d’autant le versement des salaires. Il est donc nécessaire de travailler sur plusieurs productions à la fois pour toucher un salaire convenable.

    Mais une fois que le film ou la série existe et est diffusé, le scénariste se voit verser des droits d’auteurs, calculés en proportion des recettes du projet, et qui peuvent durer plusieurs années.

    les salaires dans l'animation 2D 3D
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