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Quel diplôme pour travailler dans l’animation ?

    Quels sont les diplômes existants ?

    Quel diplôme pour travailler dans l’animation ? Compte tenu des nombreuses formations qu’offre le secteur, il est parfois compliqué de s’y retrouver dans les diplômes délivrés. On peut les regrouper en deux catégories :

    Les diplômes reconnus par l’État :

    Le DNMADE (diplôme national des métiers d’art et du design) donne en trois ans un grade de licence.
    Le DNA (diplôme national d’art) valide un cursus de trois ans après le bac et forme dans de nombreux secteurs de
    l’art.
    Le DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique) valide un cursus de cinq années d’études post-bac
    dans les écoles nationales, régionales et municipales d’art sous tutelle du ministère de la Culture. Il s’effectue en
    général après le DNA.

    Il existe quelques écoles dont le diplôme ne fait pas partie de la liste ci dessus mais qui est quand même visé par le ministère du travail, ce qui permet d’accumuler des ECTS (système européen de transfert et d’accumulation de crédits) et de pouvoir utiliser ces crédits plus tard, dans le cadre d’un master, d’une reconversion ou autre.

    Les autres titres et diplômes :

    Le Bachelor, diplôme de niveau 6, qui s’obtient en 3 ans après le bac, est un titre très répandu dans les écoles privées.
    Le Mastère spécialisé (à ne pas confondre avec le master), diplôme de niveau 7, est un label délivré par les grandes écoles
    (bac+5 / bac+6). Il sanctionne une spécialisation et vient offrir une coloration spécifique à un parcours déjà bien lancé
    (bac+4 ou bac+5). Certaines écoles l’appellent Master of Science.
    Le MBA (Master of Business Administration), diplôme de niveau 7, est une formation de haut niveau accessible après un bac+5. Elle s’adresse plutôt à des personnes ayant déjà une expérience professionnelle, afin de compléter leur formation
    technique et/ou artistique par des compétences en management, gestion, finance…

    • La plupart du temps ces diplômes sont reconnus par la commission des titres RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) qui recense la liste de tous les diplômes et titres à vocation professionnelle. L’inscription au RNCP atteste d’un niveau de qualification officiel.
    • Cependant de nombreuses écoles privées n’ayant pas de titres ou de diplômes reconnus utilisent également l’appellation « Bachelor » et « Mastere ». Il convient donc de vérifier que la formation est bien reconnue par un Ministère et qu’elle est bien en cours de validité.
    • La plupart des formations font également partie de l’organisme « France Compétences ». Cet organisme reconnait les titres RNCP et les diplômes visés par le ministère du travail.
    • Le label Qualiopi est obligatoire pour les diplômes reconnus par le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Il garantit que la pédagogie et la formation dans son ensemble répondent à de nombreux critères de qualité édictés par le ministère du Travail.

    Le diplôme est-il indispensable ?

    Eh bien la réponse est non, dans l’absolu.
    L’essentiel, pour accéder aux métiers de l’animation, est d’apporter la preuve de son savoir faire, donc de se constituer un portfolio ou une bande démo convaincante.
    Mais il se révèle précieux dans certains cas : pour travailler à l’étranger, au Japon par exemple, où il est extrêmement compliqué d’accéder à un visa de travail sans diplôme.
    D’autre part le nombre grandissant d’étudiants qui sortent d’écoles réputées, le niveau élevé attendu en studio, font que trouver son premier stage ou travail est moins facile, et passer par une école peut aider à étoffer son réseau.

    Faut-il passer un bac particulier ?

    Il est légitime de se demander s’il est nécessaire de s’orienter dès le lycée vers un bac spécifique comme le bac STD2A.
    Ce baccalauréat est spécialisé en arts visuels et expression plastique. Si l’on est certain, dès le lycée, de vouloir s’orienter vers les métiers de l’animation, pourquoi ne pas profiter d’une telle formation artistique ? Il est en tout cas privilégié pour intégrer les formations publiques qui mènent aux diplômes de type DNA/DNMADE/DENSEP. Ce type de bac n’est cependant pas indispensable pour rejoindre une école privée, ouverte à tous les profils de candidats.

    Les prépas : en faire ou pas ?

    La concurrence entre les formations s’est accrue, les écoles les plus cotées sont prises d’assaut et leur concours d’entrée est difficile. Il est donc utile de s’y préparer, soit en travaillant seul, soit en intégrant une prépa. La prépa représente cependant un coût supplémentaire à ne pas négliger.

    Les prépas artistiques :
    Leur apport, conséquent en matière de dessin, de pratique artistique et de connaissance en histoire de l’art, permet de développer sa sensibilité artistique et sa culture générale.

    Les prépas spécialisées :
    Ce sont des prépas dont le but est de préparer au concours d’entrée des écoles en un an. On y apprend les bases du dessin et certains outils numériques permettant de créer un portfolio qui réponde aux attentes des écoles. L’Atelier de Sèvres prépare ainsi de façon très spécifique aux concours des Gobelins, de Rubika et d’autres écoles. Il affiche chaque année le nombre d’élèves reçus dans chacune de ces formations.

    Les prépas intégrées dans les écoles :
    Beaucoup d’écoles ont désormais leur propre prépa intégrée. On y travaille le dessin, la couleur, différentes techniques graphiques mais aussi des matières plus générales comme l’histoire de l’art.